Du 8 au 10 décembre à Arc en scènes Chaux-de-Fonds
Du 19 au 28 janvier au Théâtre Alchimic à Genève
Le 30 janvier Théâtre Palace à Bienne
Le 13 février au Théâtre de Vevey
Du 16 au 25 février à la Grange de Dorigny à Lausanne
et le 1er mars au Théâtre C02 à Bulle
Texte et mise en scène
Benjamin Knobil
Collaboration artistique
Romain Lagarde
Chorégraphies et mouvement
Patricia de Anna
Décor
Jean-Luc Taillefert
Lumière
Laurent Nennig
Musique originale
Vincent Knobil
Arrangements musicaux
Véronique Piller
Décor sonore
Jean-Pascal Lamant
Régie générale, son et tournée
Julien Mayor
Avec
Jacques Probst
Pierre Antoine Dubey
Romain Lagarde
Didier Chiffelle
Luca Secrest
Nakia Syvonne
Catherine Bussière
Patricia de Anna
Teresa Larraga
Quartet médico-musical
Véronique Piller
ou Christelle Matthey, piano
Pierre Kaufmann, clarinette
Pierre Kuthan, contrebasse
Manu Linder, Percussions
L’histoire
Moby Dick de Hermann Melville est mon livre de chevet par la force de son récit et la simplicité toute apparente de ses enjeux. Pour «Le chant du crabe», je lui ai emprunté son personnage principal, Le Capitaine Achab, qui suit sa folie jusqu’à la mort pour chasser la terrifiante Baleine Blanche.
Le Capitaine Achab, unijambiste et aveugle, est alité dans une chambre d’hôpital. A ses côtés, un marin : John Malloy. Au-dessus du lit, une potence. Sur ce mât où est clouée une pièce d’or, une voile blanche est gonflée par un ventilateur. Le Capitaine Achab est à l’agonie et propose à Malloy de larguer les amarres. Autour d’eux, médecins et infirmières s’affairent. La perception fantasmée par Achab et Malloy du personnel médical leur donnera l’occasion d’une dernière croisière imaginaire à la recherche de la Baleine Blanche. Sous le regard de nos héros, les médecins et les infirmières se métamorphosent en personnages variés : marchands, croques morts, sirènes etc… Cette odyssée marine dresse alors un tableau noir et burlesque de notre société. Au milieu de ces aventures, Le Capitaine Cancer, avec sa pince de fer et ses crabes voraces, rôde sur son bateau. Cela fait longtemps qu’il a pincé le Capitaine Achab. On comprend alors que ce dernier meurt du cancer et que, jusqu’à sa fin, il combat pour rester maître de sa vie et aller au bout de ses rêves avec dignité.